sans doute le meilleur site pour ce qui concerne les news People, République du glamour est toujours à la pointe des derniers potins lesbien en France et ailleurs.
à découvrir ici
mardi 25 novembre 2008
lundi 19 mai 2008
Brève de comptoir goudou du jour
Voici la brève goudou du jour
"Dans homosexuelle, y a sexuelle donc toi t’es homo –gestuelle. Tu gesticules mais tu couches pas"
"Dans homosexuelle, y a sexuelle donc toi t’es homo –gestuelle. Tu gesticules mais tu couches pas"
Brève de comptoir goudou du jour
La brève du jour
"C’est une intello, elle couche que si t’as ton C.A.P bouquins"
"C’est une intello, elle couche que si t’as ton C.A.P bouquins"
Brève de comptoir goudou du jour
La brève du jour :
"Elle est fidèle, je dis pas le contraire. Elle ne trompe pas sa maîtresse avec sa meuf."
A demain
"Elle est fidèle, je dis pas le contraire. Elle ne trompe pas sa maîtresse avec sa meuf."
A demain
jeudi 8 mai 2008
Brève de comptoir goudou du jour
"J’aime pas le terme goudou, ça fait plat créole !"
Rendez-vous demain pour une nouvelle brève du jour
Rendez-vous demain pour une nouvelle brève du jour
Brève de comptoir goudou du jour
Je ne me vois pas coucher le premier soir sauf si la meuf elle veut.
Brève de comptoir goudou du jour
Perles lesbiennes glanées ici et là, brèves de comptoir goudou. Retrouvez chaque jour la perle goudou du jour
"Même seule , elle continue à être fusionnelle !"
"Même seule , elle continue à être fusionnelle !"
Brève de comptoir goudou du jour
Un gay, il peut baiser sans connaître le prénom de son partenaire, nous les lesbiennes, on est obligées de se taper la biographie et l’arbre généalogique.
Brève de comptoir goudou du jour
Nous avons collecté un paquet de perles lesbiennes entendues pour la plupart dans des bars ou des soirées.
Voici la brève de comptoir du jour :
"Les bi, c’est des bons coups mais elles couchent pas."
rendez-vous demain pour une nouvelle brève de comptoir goudou
Voici la brève de comptoir du jour :
"Les bi, c’est des bons coups mais elles couchent pas."
rendez-vous demain pour une nouvelle brève de comptoir goudou
vendredi 22 février 2008
lundi 21 janvier 2008
Comme une houle
Un sentiment comme une houle, douce, à peine menaçante navigue dans mon être. Je sens cette houle régulière, insistante, aller à venir à sa guise. L’émoi qui se forme à sa surface est un apparat étincelant. Je laisse faire, je sais l’amour maître de mon être. Qu’il règne sur moi comme un seigneur sur ses terres.
La houle ondule, roule sur elle même. Telle une ogresse, elle engloutit chaque sensation que tu suscites en moi. Je laisse faire, je sais l’amour maître de mon être. Qu’il règne sur moi comme un seigneur sur ses terres.
La houle se fait vague, elle déborde de moi, s’approprie le temps et l’espace. Je conteste. Je sais l’amour maître insatiable. Je me jette sur ce qui occupe mon espace pour le sauver de l’immersion imminente. Mais la vague épouse tes silences, trop pesants. Tu es mon essentiel et tout le reste n’est que laps d’attente entre ce qui te suit et ce qui te précède.
La vague se fait raz de marée, mes doigts épuisés de retenir mon « autre que toi » rêvent de rédemption.
Le raz de marée projette ma vie hors du temps, l’espace est dégagé pour que résonne le manque de toi. L’eau rageuse de ton absence vient s’écraser sur mon poitrail. Ton nom s’affiche sur mon portable, l’eau se retire en une fraction de seconde te cédant l’espace pour que tu l’emplisses de toi.
Je jouis de nous.
La houle ondule, roule sur elle même. Telle une ogresse, elle engloutit chaque sensation que tu suscites en moi. Je laisse faire, je sais l’amour maître de mon être. Qu’il règne sur moi comme un seigneur sur ses terres.
La houle se fait vague, elle déborde de moi, s’approprie le temps et l’espace. Je conteste. Je sais l’amour maître insatiable. Je me jette sur ce qui occupe mon espace pour le sauver de l’immersion imminente. Mais la vague épouse tes silences, trop pesants. Tu es mon essentiel et tout le reste n’est que laps d’attente entre ce qui te suit et ce qui te précède.
La vague se fait raz de marée, mes doigts épuisés de retenir mon « autre que toi » rêvent de rédemption.
Le raz de marée projette ma vie hors du temps, l’espace est dégagé pour que résonne le manque de toi. L’eau rageuse de ton absence vient s’écraser sur mon poitrail. Ton nom s’affiche sur mon portable, l’eau se retire en une fraction de seconde te cédant l’espace pour que tu l’emplisses de toi.
Je jouis de nous.
Sonnée et trébuchante
On ne sait ce que chaque échange entre nous réserve. A chaque fois, c’est la surprise. Un coup, les zygomatiques sont à la fête, un autre coup, c’est les neurones en centrale nucléaire, d’autres fois le cœur en prend plein la gueule. Aujourd’hui, c’est la gifle, magistrale et puissante, qui me fait vaciller du haut de mon aveuglement.
Est-il possible que pendant tout ce temps, arborant fièrement mes sentiments ardents, je n’ai fait que lustrer mon égo ?
Est-il possible que j’ai pensé cet égo insignifiant et qu’il s’avère surdimensionné ?
Est-il possible que je n’ai aimé que moi, fantasque et bouillonnante … de médiocrité ?
Est-il possible que je me sois servie de toi et que tu n’aies été que l’accessoire de mon désirium tremens ?
Est-il possible que j’ai été sourde à toi, ton émoi, à ton idée du toi et moi ?
Que je me sois mise en scène te priant de n’être que le public de mes démonstrations de force ?
Quelle abjection ! Comment as-tu pu accepter ça ? Te savoir l’instrument, le fil sur lequel l’équilibriste étale son savoir ?
Me suis-je servi de toi pour me rassurer sur ma propre valeur ?
Ces kilomètres de mots, ces geysers d’émotions, ces nuits blanches passées à n’adorer que moi même !
Je suis anéantie. Besoin de démêler le sac de nœuds dans lequel je me suis empêtrée. Tu avoueras qu’en me montrant que mes pyramides d’Egypte n’ont été qu’un vulgaire château de cartes, tu me fais mordre la poussière.
Merci
Est-il possible que pendant tout ce temps, arborant fièrement mes sentiments ardents, je n’ai fait que lustrer mon égo ?
Est-il possible que j’ai pensé cet égo insignifiant et qu’il s’avère surdimensionné ?
Est-il possible que je n’ai aimé que moi, fantasque et bouillonnante … de médiocrité ?
Est-il possible que je me sois servie de toi et que tu n’aies été que l’accessoire de mon désirium tremens ?
Est-il possible que j’ai été sourde à toi, ton émoi, à ton idée du toi et moi ?
Que je me sois mise en scène te priant de n’être que le public de mes démonstrations de force ?
Quelle abjection ! Comment as-tu pu accepter ça ? Te savoir l’instrument, le fil sur lequel l’équilibriste étale son savoir ?
Me suis-je servi de toi pour me rassurer sur ma propre valeur ?
Ces kilomètres de mots, ces geysers d’émotions, ces nuits blanches passées à n’adorer que moi même !
Je suis anéantie. Besoin de démêler le sac de nœuds dans lequel je me suis empêtrée. Tu avoueras qu’en me montrant que mes pyramides d’Egypte n’ont été qu’un vulgaire château de cartes, tu me fais mordre la poussière.
Merci
humeur
Je voudrais être l’enfant de la forêt, majestueux arbre aux branches baladeuses, au feuillage luxuriant et aux fruits gonflés de sève, tendus comme une offrande.
Je voudrais être un arbre, un abri, un bruissement de feuille qui brillent
Je voudrais être un chêne, pour qu’à moi on t’enchaîne
Je voudrais être un orme en restant femme
Je voudrais être un séquoia ça ?
Je voudrais être un merisier ébéniste.
Je voudrais être un eucalyptus pour un, un pour tus
Tu l’auras compris, je veux être un arbre pour être abattue par une bûcheronne sans scrupules, taillée par une ébéniste talentueuse, transportée par une camionneuse enragée et livrée métamorphosée ….
au salon du bois.
Je suis le guéridon que tu effleures du revers de la main
la table de chevet dont tu testes la solidité
le tiroir qui recueille tes petites …
Je suis penderie, sofa, cadre ,
je suis lattes…de parquet…flottant
Tu me voulais alliée, je suis à lier !
Je voudrais être un arbre, un abri, un bruissement de feuille qui brillent
Je voudrais être un chêne, pour qu’à moi on t’enchaîne
Je voudrais être un orme en restant femme
Je voudrais être un séquoia ça ?
Je voudrais être un merisier ébéniste.
Je voudrais être un eucalyptus pour un, un pour tus
Tu l’auras compris, je veux être un arbre pour être abattue par une bûcheronne sans scrupules, taillée par une ébéniste talentueuse, transportée par une camionneuse enragée et livrée métamorphosée ….
au salon du bois.
Je suis le guéridon que tu effleures du revers de la main
la table de chevet dont tu testes la solidité
le tiroir qui recueille tes petites …
Je suis penderie, sofa, cadre ,
je suis lattes…de parquet…flottant
Tu me voulais alliée, je suis à lier !
Promenade dans tes hémisphères
Il est 3 heures du mat’. Je me suis dévêtue. Sur la pointe des pieds, je viens me lover dans ta conscience. Je me fais minuscule pour ne pas te réveiller. Je me choisis un tiroir douillet et me glisse dedans.
Il est 8h30.Je voudrais m’étirer. Difficile dans le tiroir, alors je pousse doucement le tiroir. Chut, je ne veux pas me faire remarquer.
Il est 9h30, Tu te dis : ah, elle doit roupiller l’autre tornade. Profitons–en pour faire sa vie.
Il est 10 h30, je quitte mon tiroir et commence à naviguer dans ta conscience. J’apparais et disparais furtivement. Tu sais que je suis là et que je cavale entre tes hémisphères.Tu m’ignores pour voir si je retourne dans le tiroir.
Vexée, je cours de plus en plus vite.
11 h : Je me prends les pieds dans ta volonté, ça la bouscule un peu. Tu grondes un coup : tiens toi à carreau. J’ai pas que ça à foutre !
11h 45 .T’as envie d’être sympa. Tu m’autorises à cavaler dans ta tête mas pas question que je rentre avec mes sabots dans tes sentiments. Tu es bienveillante. Tu me laisses faire quelques tours de toboggan et m’invite à retourner dans mon tiroir pour faire la sieste.
Je déteste dormir. De mauvaise grâce je retourne dans mon tiroir et me démerde pour faire autant de bruit que possible. Ça t’agace mais tu restes concentrée sur tes tâches. Tu ne céderas pas
14 h : Tu m’autorises à sortir si je promets de pas tout mettre sens dessus-dessous. Je me tiens à carreau, je crains les représailles. J’ai faim et envie de courir, je pousse quelques gémissements que tu feins de ne pas entendre.
17 h : C’est l’heure de s’occuper de moi. Tu me sors du tiroir et m’emmène au parc . Tu as pensé à m’apporter plein de Kinder surprise. Je suis heureuse de faire mes galipettes sous tes yeux craintifs mais émerveillés de tant d’énergie.
Il est 8h30.Je voudrais m’étirer. Difficile dans le tiroir, alors je pousse doucement le tiroir. Chut, je ne veux pas me faire remarquer.
Il est 9h30, Tu te dis : ah, elle doit roupiller l’autre tornade. Profitons–en pour faire sa vie.
Il est 10 h30, je quitte mon tiroir et commence à naviguer dans ta conscience. J’apparais et disparais furtivement. Tu sais que je suis là et que je cavale entre tes hémisphères.Tu m’ignores pour voir si je retourne dans le tiroir.
Vexée, je cours de plus en plus vite.
11 h : Je me prends les pieds dans ta volonté, ça la bouscule un peu. Tu grondes un coup : tiens toi à carreau. J’ai pas que ça à foutre !
11h 45 .T’as envie d’être sympa. Tu m’autorises à cavaler dans ta tête mas pas question que je rentre avec mes sabots dans tes sentiments. Tu es bienveillante. Tu me laisses faire quelques tours de toboggan et m’invite à retourner dans mon tiroir pour faire la sieste.
Je déteste dormir. De mauvaise grâce je retourne dans mon tiroir et me démerde pour faire autant de bruit que possible. Ça t’agace mais tu restes concentrée sur tes tâches. Tu ne céderas pas
14 h : Tu m’autorises à sortir si je promets de pas tout mettre sens dessus-dessous. Je me tiens à carreau, je crains les représailles. J’ai faim et envie de courir, je pousse quelques gémissements que tu feins de ne pas entendre.
17 h : C’est l’heure de s’occuper de moi. Tu me sors du tiroir et m’emmène au parc . Tu as pensé à m’apporter plein de Kinder surprise. Je suis heureuse de faire mes galipettes sous tes yeux craintifs mais émerveillés de tant d’énergie.
samedi 19 janvier 2008
Maintes fois, nouvelle lesbienne
Par Julie C
Maintes fois, vous avez voulu rompre l’attraction de ce corps sur vous exercée. Là, il repose pourtant.
À la faveur d’une lampe sourde, vous contemplez la splendeur vulnérable et endormie, la régularité et le calme du souffle qui alternativement, vide et enfle les flancs. Le corps gît au creux de l’étoffe usée de vos draps, vous épiez sa vie souterraine, en palpez la chaleur, d’une paume tranquille.
Maintes fois vous vous êtes crue guérie, à jamais déliée.
Maintes nuits, en dépit de cette croyance vous avez recherché ce corps-là, l’avez ramené ici, dans le sanctuaire de votre alcôve, simplement pour dormir. Croyiez-vous.
Plutôt pour vérifier que vous possédiez toujours le pouvoir qui vous avait, un jour, été alloué :
L’attraction par vous exercée sur ce corps.
La connaissance que vous en avez, yeux éteints pour que vos mains voient, ne cesse de susciter en vous l’étonnement. Une fascination toujours recommencée dont le règne nocturne abolit la lumière. Abandonné aux rêves sirupeux d’après l’amour, le corps se donne à voir, paresseusement, votre œil se noie dans l’ombre de sa chair et la fuite de ses courbes. Il en devient étranger à force de vous être familier.
Vous remarquez qu’il frissonne alors vous remontez le drap. Vous le bordez, en somme.
Vous voyez sur les lèvres comme la trace d’un sourire et les cernes bleutées qui soulignent les paupières closes. Vous goûtez pleinement l’accalmie du désir. Voir avec les yeux, dans la délivrance accordée par l’oubli du désir.
Du plus près cependant, ce corps demeure pour vous un mystère, qui incessamment se dérobe à la possibilité de votre compréhension. C’est peut-être dans l’aveuglement du désir que vous approchez le mieux de son centre éblouissant.
Maintes fois vous avez joué à le perdre, et ignorez encore à présent ce qui vous a reconduit jusqu’à lui.
Vous ne savez plus rien que sa présence qui habite l’espace entre vous et le mur. Que cette proximité qui malgré vous, vous rassure.
Vous songez que la nuit ne tardera plus à se dissiper. Employer les minutes qui vous restent…
Vous disposez votre corps contre l’autre endormi, une berceuse filtre de votre bouche close, vous caressez le front moite et les cheveux. Vous enfouissez votre visage dans la chevelure étale, il en émane une odeur sucrée de feuilles résineuses mêlée à celle du tabac froid.
Dans la crainte de briser son sommeil, vous n’osez pas refermer vos bras sur ce corps aussi fort que vous aimeriez le faire. Vous vous contentez d’être au plus près, de lui prendre un peu de sa chaleur comme en vous excusant d’être là, encore, d’avoir cédé à cette tentation-là. De ne plus rien savoir du monde que la tiédeur de ce corps passagèrement inanimé contre le vôtre.
Qui d’autre que vous saurait mieux se remémorer le poids de ce corps effondré sur le sien dans la nuit revenue, passée la fulgurance du plaisir ? Qui d’autre distinguerait la beauté illusoire de cette fusion passagère et inachevée ? Si belle justement parce qu’éphémère.
Vous mesurez ce que ces instants ont de précieux, avant de tout de même resserrer votre étreinte comme si elle devait être l’ultime. Cette disposition d’esprit-là vous permettra peut-être de couler à pic dans l’abîme du sommeil, avant que ne meure tout à fait la nuit.
Maintes fois, vous avez voulu rompre l’attraction de ce corps sur vous exercée. Là, il repose pourtant.
À la faveur d’une lampe sourde, vous contemplez la splendeur vulnérable et endormie, la régularité et le calme du souffle qui alternativement, vide et enfle les flancs. Le corps gît au creux de l’étoffe usée de vos draps, vous épiez sa vie souterraine, en palpez la chaleur, d’une paume tranquille.
Maintes fois vous vous êtes crue guérie, à jamais déliée.
Maintes nuits, en dépit de cette croyance vous avez recherché ce corps-là, l’avez ramené ici, dans le sanctuaire de votre alcôve, simplement pour dormir. Croyiez-vous.
Plutôt pour vérifier que vous possédiez toujours le pouvoir qui vous avait, un jour, été alloué :
L’attraction par vous exercée sur ce corps.
La connaissance que vous en avez, yeux éteints pour que vos mains voient, ne cesse de susciter en vous l’étonnement. Une fascination toujours recommencée dont le règne nocturne abolit la lumière. Abandonné aux rêves sirupeux d’après l’amour, le corps se donne à voir, paresseusement, votre œil se noie dans l’ombre de sa chair et la fuite de ses courbes. Il en devient étranger à force de vous être familier.
Vous remarquez qu’il frissonne alors vous remontez le drap. Vous le bordez, en somme.
Vous voyez sur les lèvres comme la trace d’un sourire et les cernes bleutées qui soulignent les paupières closes. Vous goûtez pleinement l’accalmie du désir. Voir avec les yeux, dans la délivrance accordée par l’oubli du désir.
Du plus près cependant, ce corps demeure pour vous un mystère, qui incessamment se dérobe à la possibilité de votre compréhension. C’est peut-être dans l’aveuglement du désir que vous approchez le mieux de son centre éblouissant.
Maintes fois vous avez joué à le perdre, et ignorez encore à présent ce qui vous a reconduit jusqu’à lui.
Vous ne savez plus rien que sa présence qui habite l’espace entre vous et le mur. Que cette proximité qui malgré vous, vous rassure.
Vous songez que la nuit ne tardera plus à se dissiper. Employer les minutes qui vous restent…
Vous disposez votre corps contre l’autre endormi, une berceuse filtre de votre bouche close, vous caressez le front moite et les cheveux. Vous enfouissez votre visage dans la chevelure étale, il en émane une odeur sucrée de feuilles résineuses mêlée à celle du tabac froid.
Dans la crainte de briser son sommeil, vous n’osez pas refermer vos bras sur ce corps aussi fort que vous aimeriez le faire. Vous vous contentez d’être au plus près, de lui prendre un peu de sa chaleur comme en vous excusant d’être là, encore, d’avoir cédé à cette tentation-là. De ne plus rien savoir du monde que la tiédeur de ce corps passagèrement inanimé contre le vôtre.
Qui d’autre que vous saurait mieux se remémorer le poids de ce corps effondré sur le sien dans la nuit revenue, passée la fulgurance du plaisir ? Qui d’autre distinguerait la beauté illusoire de cette fusion passagère et inachevée ? Si belle justement parce qu’éphémère.
Vous mesurez ce que ces instants ont de précieux, avant de tout de même resserrer votre étreinte comme si elle devait être l’ultime. Cette disposition d’esprit-là vous permettra peut-être de couler à pic dans l’abîme du sommeil, avant que ne meure tout à fait la nuit.
samedi 5 janvier 2008
Publiez vos nouvelles lesbiennes !
Vous aimez la littérature lesbienne ? Ce blog est le votre ! Envoyez-nous vos nouvelles, nous les publierons, elles seront notées par les internautes. Chaque semestre les nouvelles les mieux notées seront enregistrées par Goudou & Goudous sur un support audio et seront offertes à des lesbiennes aveugles. Soyons solidaires !
mercredi 2 janvier 2008
Bad girls
A quoi reconnaît-on une série anglaise ? A ce que ses (anti) héros ont les cheveux gras, les poches vides et une bonne descente de bière, bref à son réalisme très « popu », à l’opposé des brushings, coupés décapotables et whisky servi dans du Baccarat des séries US. Mettant en scène le quotidien de détenues ou salariées d’une prison de femmes, ‘Badgirls’ est le pendant féminin sans concession de ‘Oz’, la célèbre série carcérale américaine de mecs. Très loin de tout manichéisme ou autre morale bien-pensante, les personnages de ‘Badgirls’ sont à l’image des femmes du monde réel, ni idéalisées ni diabolisées, mais des personnalités vraies et entières, avec leurs forces, leurs faiblesses et leurs histoires de vie spécifiques. Ce réalisme se retrouve également dans la trame de la série, uniquement basée sur le relationnel de ces femmes entre elles, aussi complexe et fluctuant que dans toute communauté féminine. Au programme : rivalités, bagarres, crasses en tous genres, mais aussi alliances innées ou de circonstance, coups de cœur, réconciliations, rapprochements physiques… Plusieurs histoires d’amour se nouent, dont la plus marquante entre une détenue et la directrice de la prison. Vrais baisers, vraies jalousies, vraies illusions et vraies souffrances aussi. Les dialogues et mises en scène amoureuses sont ce qu’il y a de plus crédible. La cinquième saison par en live avec une plongée dans les limbes vertigineuse. les amatrices du genre apprécieront
mardi 1 janvier 2008
Claire of the moon
Au cours d’un atelier d’écriture, deux femmes que tout oppose, Noël Benedict, universitaire, et Claire Jabrowski, satiriste, se voient obligées de partager le même bungalow. La cohabitation devient vite électrique. Claire est bruyante, frondeuse et libertine, quant à Noël, elle est calme, distante et lesbienne. Claire et Noël se toisent, se jaugent, se frôlent, s’emportent, essaient de se comprendre, elles échangent leurs expériences, un trouble s’installe entre elles, mais jusqu’où ira cette relation ?Claire of the Moon est sans doute le film qui restera le plus longtemps dans les mémoires goudous au même titre que When Night is Falling. La trame du film qui se déroule en sensualité, l’intensité restituée par la réalisatrice grande admiratrice de Franck Capra bercée à la romance noir et blanc font de Claire of the Moon un futur grand classique du romantisme lesbienClaire of The Monn avec Trisha Todd et Karen Trumbo, édité par AntiprodLa note de la rédaction 17/20
Pour voir un extrait : http://www.youtube.com/watch?v=hBVcBdsSR5c
Pour voir un extrait : http://www.youtube.com/watch?v=hBVcBdsSR5c
The Gossip
S’il y a un groupe capable d’incarner le féminisme Glamour, c’est bien « The Gossip » . trois nanas hyper inspired sous la houlette de la plantureuse Beth Ditto . Des textes comme des rasoirs et une voix waou …tout velours. La même Beyhqui a posé nuefin mai 2007 à la une du magazine musical hebdomadaire anglais NME, les aisselles débordantes de touffes et la fesse réhaussée d’un Kiss my ass au rouge à lèvres.Celles et ceux qui ont eu le plaisir de régaler leurs tympans du très sexy Standing in the way of control savent que la soul –rock a trouvé ses maitresses.
Hannah Blilie , la batteuse des Gossip
Hannah Blilie , la batteuse des Gossip
Sarah Bettens
Sarah Bettens , figure emblématique du groupe belge K’s Choise revient en piste avec un deuxième album solo : Shine.A 35 ans, l’allure juvénile et le regard pétillant , elle livre une série de chansons où cohabitent harmonieusement maturité et légèreté . Les aficionados de K’s choice se sentiront comme dans une bain moussant dans ce dernier album. Le son pop rock est là, paré de ses plus beaux atours d’originalité. La féminine touch suinte dans des morceaux comme Rescue me ou Just another day. Vous pouvez ne pas vous ruer sur l’album mais il serait franchement dommage de passer un jour de plus sans régaler ses tympans du morceau Shine ou l’étourdissant Feel me BreakSarah Bettens , icône lesbienne, tellement à l’aise dans son homosexualité que même les texans qui goûtent peu le saphisme ne trouvent rien à redire. (elle habite au Texas avec sa doudou avec qui elle élève deux enfants de 10 et 11 ans.) By VJ Pirate
Lesbians on ecstasy
Ok, cela fait 5 ans que vous avez le même poster dans l’entrée avec ZE lesbian group : Le Tigre ! Le moment est venu de l’arracher et le remplacer par un autre qui fera un super effet à vos visiteurs (surtout les parents): Lesbians On Ecstasy !Bien dans la mouvance du Tigre dont elles ont fait longtemps les premières parties, les Lesbians on Ecstasy- LezzOnEx pour les intimes- se mettent en tête de réinventer les watts et elles y arrivent ! Leur premier album éponyme est livré en 2004, il fait sensation puisqu’il est élu par le magazine the Advocate meilleur album de l’année sans qu’elles aient été obligées de coucher avec le staff du magazine (ouf !)En 2005 , le 4 meufs (Bernie, Vero, Jackie et fruity Franky) embrayent avec « Giggles in the Dark, » une mise en demeure sonore avant l’assaut qu’elle donneront en 2007 avec l’album « We Know, You Know », produit inflammable à déverser sur les dance floors . Leur credo ; reprendre les tubes des plus grandes chanteuses lesbiennes et les arranger à leur sauce : féroce !Vous voulez goûter ?http://www.youtube.com/watch?v=eQ8KJSi_OCw
Hélène Abadie
De toutes les chanteuses lesbiennes françaises, Hélène Abadie est sans doute celle qui a capté le mieux ces petits riens qui font le sel du couple lesbien. Pétillante et enjôleuse, il ne lui faut pas plus de trois accords pour tisser une complicité avec un public captif. Être étiquetée chanteuse à goudous ne lui fait pas peur, bien au contraire, elle en tire une jubilation puisqu’elle puise son inspiration dans sa propre vie. Une vie peuplée de corps enlacés, de sensualité, de courbes et de musique. Ces aficionadas comptent les jours qui les séparent de la sortie- imminente- de son prochain album. Entretien.Alors où en est ton album "Valide-moi" ?Hélène: Il ne saurait tarder, il est parti au mastering. Quand tu fais un album, tu mets beaucoup de toi et plus tu avances vers sa fabrication ; plus, il va en direction du public. Cela doit être le lâcher prise artistique !Ça te fait peur ?Peur ? Non, au contraire, il me tarde.Tu as travaillé avec qui pour l'album ?J'ai rencontré un pianiste et nous avons bossé ensemble sur « A une note », ma première chanson symbolique, puisque c'est la première que j'ai écrite « sapphiquement ». Pour le reste, je suis en auto-prod, c'est à dire que j'ai tout fait moi-même : les guitares solos, la basse parfois, les harmonies vocales...Tu préfères le terme goudou ou lesbienne?Disons que j'aime beaucoup le goût doux que représente le fait d'être lesbienne...De toutes les chanteuses lesbiennes laquelle te fait le plus triper. Musicalement et sex appealement?: ...attends je compulse ma mémoirescan en cours..humm... je t'avouerais qu'il n'y a aucune chanteuse lez qui me fasse triper. J'ai un faible pour des chanteuses qui ne sont pas forcément lesbiennes.Comme...?Musicalement, Véronique Sanson, Skye. En jazz, Katie Melua m'interpelle énormément.Comment qualifierais-tu, en un adjectif, ton album ?J'avais le désir de cet album. Même si cela n'a pas été facile tous les jours, je voulais avancer mais en même temps j'étais assaillie par mes doutes, par la peur de ne pas réussir. L'adjectif pourrait être désiréOn a du mal à comprendre qu'avec un talent pareil, tu ne sois pas davantage soutenue. A moins que ce ne soit un choix personnel du genre : « je n'ai besoin de person pour fabriquer du son » !Non c'est surtout un problème de moyens. Auto-produire un disque et s'équiper en matos, ça coûte super cher aller en studio et se faire produire ça coûte aussi super cher. Pour l’instant, je vis ma musique mais je n'en vis pas.Une fée qu'à la bosse apparaît devant toi, tu dois faire trois voeux. lesquels?(raclement de gorge...)Premier voeu : ramener mon père sur terre.deuxième : recevoir un bel accueil du public pour cet album, et continuer à faire de la scène et troisième vœu que je garde ma femme près de moi, pour continuer à lui chanter "vivre en couple.. avec toi, c'est merveilleux""Valide-moi" - Hélène Abadie. Plus d'infos sur http://www.heleneabadie.com/
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