mercredi 2 janvier 2008

Bad girls

A quoi reconnaît-on une série anglaise ? A ce que ses (anti) héros ont les cheveux gras, les poches vides et une bonne descente de bière, bref à son réalisme très « popu », à l’opposé des brushings, coupés décapotables et whisky servi dans du Baccarat des séries US. Mettant en scène le quotidien de détenues ou salariées d’une prison de femmes, ‘Badgirls’ est le pendant féminin sans concession de ‘Oz’, la célèbre série carcérale américaine de mecs. Très loin de tout manichéisme ou autre morale bien-pensante, les personnages de ‘Badgirls’ sont à l’image des femmes du monde réel, ni idéalisées ni diabolisées, mais des personnalités vraies et entières, avec leurs forces, leurs faiblesses et leurs histoires de vie spécifiques. Ce réalisme se retrouve également dans la trame de la série, uniquement basée sur le relationnel de ces femmes entre elles, aussi complexe et fluctuant que dans toute communauté féminine. Au programme : rivalités, bagarres, crasses en tous genres, mais aussi alliances innées ou de circonstance, coups de cœur, réconciliations, rapprochements physiques… Plusieurs histoires d’amour se nouent, dont la plus marquante entre une détenue et la directrice de la prison. Vrais baisers, vraies jalousies, vraies illusions et vraies souffrances aussi. Les dialogues et mises en scène amoureuses sont ce qu’il y a de plus crédible. La cinquième saison par en live avec une plongée dans les limbes vertigineuse. les amatrices du genre apprécieront

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